Tumulte d’un parc et fins émaux, maux sans fin, qui toujours s’y démarquent…
Ai écrit ces mots, de concert
Avec Baba Baro, le compère...
Des fois juste pour le plaisir
Devrait se défier tout jeune sir
De la monotonie triste de la vie
Qui n’est jamais qu’un traître ami
Vivre vraiment est créer, à loisir
Nouvelles idées, projets et activités ; pas à moisir
N’être point comme les « faces » équarries
Dont la quotidienneté jamais n’ébahit
Car la routine pas juste l’esprit dérange
Son indolence, la promptitude démange
L’univers des libertés impulsives ,-elle clôt
Comme dans un carcan le sir, à huis-clos
Mourront sans avoir vécu : des Heathcliff aux franges de leur grange
Azraël, devant eux, l’ange ; trembleront mais gagneront au change
De leurs lits funèbres à percevoir de leur passé les échos
Se jugeront misérables et gens sots
Ici sur le banc où je m’assois
Cette banale guideline je conçois
Pendant que les dards du soleil leur joug s’amenuise
Avant que la verve passagère qui frise ma plume ne s’épuise
Ici me caresse le vent, langoureux Eole
Ici je suis comme J. Valjean, loin de ses geôles
Ici je m’élève et me sens des ailes
Ici je sens l’essence, le pur naturel, d’une existence belle-,parallèle
A tous ceux-là qui respirent sans joie, hères que le sort déçoit
A regarder, alentours les grands bourgeois, les fastes pompeux qu’ils s’octroient
Halte ! Afin que le strass ne vous nuise
L’éclat véritable réside dans les simplicités qui luisent
Brille depuis les pépites émaillées qui tapissent de l’aimée le col
Emane de l’arôme délicieux de la parure florale du sol
Des sourires, des regards, et délectations vénielles
Dépend des quête, approche et vivacité personnelles…
Mais plus que qui dans la nonchalance persiste
Pitoyable s'affiche le pessimiste
Qui jamais par des élucubrations positives ne s’élève
Etoile ne touche, béat ne se couche, pas même en rêve
Voit en tout la fatalité
Amant de la facilite, repose sur la divinité
Sa destinée fruit du hasard
Fuit et se lamente comme un trouillard
Triste qui n'ose son histoire
Pantin pendu au fil d'un passif désespoir
Dans cette vie riche et dynamique : de hauts et bas
Vit la frayeur, pauvre biche qui appréhende le Trépas
De ceux qui remettent, par ignorance, leur vie aux cieux
Ne savent pas, ne vivent pas, en parties infimes de Dieu
Lui, l’Éternel qui dans chaque être se reflète et rougeoie
D'une flamme infaillible qui crépite, parle d'une voix et résonne dans les creux sinueux de la Voie...
O écoute ton cœur, jeune Etre, bouge et ouvre ton âme
Ose et peins ta vie, à personne n’abandonne ton calame
Que ton monde se fera magique
Et comme Adam, la Bleue ton Eden, te ravir tu sauras de cette Création extatique...