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Souffles éparpillés

"Ode" osée sur le Bleu qui palpite, et aventures qui y gîtent...

26 Mai 2014 , Rédigé par M. L. Dame DIOP Publié dans #Azurs flots qui dansent...

Il était une fois… sur la Terre

B. Baro, jeune, grivois... respirait la misère

Mais homme de vie et cœur de fer

Il résolut de prendre le destin à revers

Loin des sœurs, frères, père et mère

Il prit la vaste, prometteuse mer

 

Sur lui qu’un pantalon écru

Foulant un teck ô combien brut

Au ciel son vigoureux buste nu

A la pluie qui tombait dru

Un regard ambitieux dans les nues

Il vogua dans l’espérance de quelque valeur d’écus

 

Vif sur les vergues, les voiles il jongle

Lui, Tarzan dans sa jungle

Sous le charme d’un mélodieux jingle

Sur l’Azur son destin il tringle

Depuis des lustres qu’il bourlingue

A bord d’un rafiau qui cingle

Dans l’Océan majestueux, que les Poètes montent en épingle

 

Il se sent vivant, car navigant

Il emprunte les routes des aventuriers d’antan

Il rêve de muses, sirènes chantant

L’œil fixe sur le cadran

Soleil levant, Soleil couchant

Vent soufflant, Levant ou Ponant

Présents, absents les Astres étincelants

Le guident vers le Nord, à la suite de son capitaine savant

 

La fortune qui gouverne et décide

Balance sur l’Intrépide

De l’or à travers les vents humides

Celui légendaire du capitaine Kidd

Ce trésor qui berna et perdit une marée de cupides

Trouvé par chance, lui sourit comme la gloire à Rodrigue dans Le Cid

Derrière un angle, enfoui, près d’un arbre, dans un trou où gisent de séculaires ossements fétides

 

Un gueux donc devenu fort

Par la puissance insoutenable de l’Or

Voir muer de son monde le décor

Jolies aubaines que confère tel essor

Pourtant affluent inconscience et torts

Car des personnes riches les abords

Le Diable toujours influence du souffle néfaste de son Cor

 

Lui, retourné à son déplorable pays

Sis aux limites rustiques des taillis

Devant les parents ébahis

Heureusement n’a pas failli

De son tréfonds l’Amour ayant jailli

Comblant toutes les attentes en saillie…

Je lui dis : « Bravo l’Ami »

Me tourne, et me dédie

A chanter la Vie

 

A chanter la Mer

Mer que beaucoup aimèrent

Mer au gout amer

Mer d’où montent les chimères

Mer de tous ces navires qui cramèrent

Géante mère… ! jusqu'à Toi s'épanchèrent les cendres de Cranmer

Devant Tes arcanes tous se pâmèrent

Des Phéniciens qui de leurs trières ramèrent

Aux Invulnérables qui tous décimèrent

Grande Éternelle, redoutable et suave Mer… !

A Toi, la passion de certains et la frayeur de tous, mortels, créatures éphémères…

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